PEINTURE / PHILOSOPHIE
La crèche de Jean-Paul Sartre (2023)
Huile 50 x 50 cm
Jean-Paul Sartre a écrit le plus merveilleux passage sur la Crèche. Lisez-le à votre femme, votre mère, votre fille ou votre sœur, ou même à la première femme qui passera car ce texte est admirable :
« Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche. La voici.
La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux, qui n’apparut qu’une seule fois sur une figure humaine, car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois. Elle lui donna le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : ‘mon petit’ !
Mais à d’autres moments, elle demeure toute interdite et elle pense : ‘Dieu est là’, et elle se sent prise d’une crainte religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant, parce que toutes les mères sont ainsi arrêtées par moment, par ce fragment de leur chair qu’est leur enfant, et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent les pensées étrangères.
Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments-là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.
Et Joseph. Joseph ? Je ne le peindrais pas. Je ne montrerais qu’une ombre au fond de la grange et aux yeux brillants, car je ne sais que dire de Joseph. Et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer. »
Original et reproductions en vente :
Abandon symbiotique (2022)
Huile 73 x 50 cm
Allégorie de la soumission à l’autre dans une relation parasitaire que l’on décrit souvent comme une belle fusion quand on l’évoque dans la relation à la nature
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L’amour au fil du temps (2022)
Huile 100 x 100 cm
Original réservé. Reproductions en vente :
Le temps (2019)
Huile 80 x 110 cm
Avec le temps, de la naissance à la mort, les humains éprouvent des émotions, de l’innocence… de la confiance dans l’avenir, des chagrins, des épreuves, de l’amour et de la tendresse, des victoires et de la sagesse, de la bonté… Avec bien évidemment la présence de Léo Ferré pour sa célèbre chanson « Avec le temps ».
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La voie du Tantra (2020)
Huile 50 x 70 cm
Du désir à l’éveil, le tantrisme n’est pas réductible au seul érotisme. Le désir est un puissant moyen d’accès à des états méditatifs libérateurs. L’amour est sublimé et l’acte sexuel présente des analogies avec le processus de la mort. L’orgasme entraine une dissolution passagère de la conscience ordinaire.
Le Tantra propose ainsi la transmutation de la passion en sagesse, du désir en félicité non durelle, ce qui exige une grande maturité spirituelle.
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Le voilier de William Blake – 1 (2020)
Huile 50 x 70 cm
Ce poète et peintre anglais du XVIIIe (1757 – 1827) comparaît, dans l’un des ses poèmes, les êtres chers défunts aux voiliers franchissant la ligne d’horizon qui, même si nous les voyons plus, voguent toujours vers de nouveaux rivages.
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Le voilier de William Blake – 2 (2020)
Huile 40 x 80 cm
Cette seconde toile sur le même sujet, plus surréaliste, plus onirique, a été réalisée à la demande d’une galerie d’art qui regrettait ne pas pouvoir exposer la première… puisqu’elle était vendue !
Les éléments symboliques ajoutés sont les deux cormorans. L’un décolle, symbolisant l’être cher qui décède… qui s’en va. L’autre se pose, illustrant celui qui parvient sur de nouveaux rivages.
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