Commentaires des lecteurs

En préambule de cette page consacrée à vos commentaires, je voudrais vous offrir des lignes de Françoise Sagan qui me semblent tellement vraies. Comme elle le dit si bien, on écrit souvent surtout pour les quelques personnes qui nous tiennent à cœur. Lire vos commentaires peut me réjouir ou me terrasser. Mais indéniablement, c’est l’un des mobiles de l’écriture !

Pourquoi l’écriture ?
Je ne sais pas pourquoi on écrit. Ni pour qui.
Je ne suis pas sûre que ce soit pour le public.

Je crois qu’on écrit pour trois ou quatre personnes qu’on aime, qui vous croient forte, alors qu’on est fragile et qui ne savent pas que, d’un mot, ils peuvent vous mettre à terre.

Parfois le coup est si rude que tout se met à flotter.

J’ai toujours pensé qu’il y avait des familles sur la terre.

Qu’en plus de ceux qui partagent votre sang et votre enfance,

il y a aussi les familles du hasard.

Celles qu’on rencontre plus tard.

Quand le désir de plaire est remplacé par le désir de partager.

C’est la même chose avec l’écriture.

On croise des personnages qu’on ne connaît pas.

On partage une histoire avec eux.

Au fond, écrire, c’est une façon intelligente de tromper son ennui.

Et d’oublier qu’il vous manque l’essentiel.

Ecrire, c’est comme avoir un rendez-vous d’amour dangereux.

C’est une impulsion sensuelle.

C’est comme si vous aviez une liaison avec quelqu’un de très séduisant,

de très intraitable qui vous attend.

Parfois on hésite. Parfois on a le courage d’aller vers lui.

Le courage de se mettre à nu.

De se confondre avec son personnage.

De mêler ses pensées aux siennes.

D’écrire que plus tard, tout à l’heure, il serait seul dans sa chambre, avec son papier blanc.

Et tous les chevaux, tous les violons de l’imagination galoperaient avec lui.

Et qu’importerait alors que ces chevaux soient des tocards.

Et que ces violons jouent faux.

Françoise Sagan

Bien plus que des commentaires, je voudrais exprimer ma gratitude à mes trois complices de l’écriture Jacques Bonnefon, notre « maître », Jean-Pierre Garsaball et Michel Goy qui m’ont accompagné avec beaucoup de pertinence pendant l’écriture de mes trois romans, m’offrant des relectures attentives traquant les fautes d’orthographe ou de syntaxe, m’offrant leurs critiques et leurs suggestions sur le fond ou sur la forme.

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Les éloges sont toujours plaisantes, mais j’apprécie tout autant les critiques ( courtoises et constructives…) qui permettront aux futurs lecteurs de se faire une idée de ces livres avant d’en acquérir un ! Merci d’avance…

Traversées & turbulences

Lettres détournées

Camino d’Arthur

Vallées de résilience

L’univers des Quentric & Co

Adàmà est le Cahier de chansons, de poésie, prose et conte de mon fils Kévin. S’il est l’auteur de ce livre, j’en ai réalisé la mise en page… Publié également chez BoD.

Adàmà

Mon site n’est pas le bon endroit pour recueillir des commentaires concernant cet ouvrage si ce n’est la préface que lui a rédigée Marc Vella, le pianiste nomade de la caravane amoureuse !

Lire la préface de Marc Vella

Eaux troubles en haute mer